Un avenir professionnel grâce à la formation en alternance

La formation en alternance est bien plus que l’option de « la dernière chance ». Il suffit de regarder son taux d’insertion et la variété des options proposées pour s’en convaincre.
Par Office Francophone de la Formation en Alternance
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Aux yeux du grand public, la formation en alternance souffre encore souvent d’une image qui n’est ni flatteuse, ni justifiée. « On la réduit trop facilement à la formation des jeunes en décrochage scolaire. Or, c’est bien plus que cela. Il s’agit d’une formation en entreprise, pour des jeunes et/ou des adultes, ou encore pour des personnes en reconversion professionnelle qui n’ont pas envie de passer une année ou deux sur les bancs de l’école et qui préfèrent acquérir leurs compétences directement au contact du terrain », explique Alain Goreux, Directeur général de l’Office francophone de la formation en alternance. La formation en alternance prévoit en effet du temps en centre de formation et en entreprise ainsi qu’une rémunération pour l’apprenant(e).

« Un des reproches qui est souvent fait à l’enseignement, c’est d’avoir une image de formation à des métiers qui n’est pas toujours actualisée en termes de matériel pédagogique, d’évolution technique…. Avec l’alternance, l’apprenant(e) est directement confronté(e) à son métier sur le lieu de travail. De plus, il est vain  d’opposer les différents types d’enseignement, de plein exercice ou en alternance. Je pense tout simplement qu’ils sont complémentaires. L’offre de formation en alternance complète celle qui existe en plein exercice. L’alternance, c’est un moyen de rentrer tout doucement dans la vie professionnelle tout en développant ses compétences ».

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Taux d’insertion

L’image de ne trouver que des métiers dits « manuels » en alternance persiste encore trop souvent. « Il faut en effet casser le mythe de l’alternance qui ne rime qu’avec chantiers de construction et métiers de l’Horeca. En alternance, on peut aussi apprendre le codage informatique, la comptabilité ou encore le travail d’agent immobilier », poursuit Alain Goreux, ajoutant qu’un des atouts indéniables de ces dispositifs de formation, c’est certainement son taux d’insertion. « Quand on a fini l’alternance, l’employabilité est très forte : si on regarde le taux d’engagement après 6 mois, il est de pratiquement 9 personnes sur 10 au travail ».

C’est aussi du côté des entreprises qu’il faut agir pour changer son regard sur l’alternance. « La formation en alternance peut même, quelque part, apporter une réponse à certaines pénuries si une entreprise « gère » bien ses apprenant(e)s et leur donne envie de rester. En Allemagne, par exemple, beaucoup de grosses entreprises ont une planification de leurs ressources humaines qui est davantage travaillée en amont via notamment la formation en alternance. Sans oublier que l’alternance, ce sont aussi des apprenant(e)s ayant une formation répondant directement aux compétences attendues par les entreprises », note encore le Directeur général.

Par ailleurs, la formation en alternance permet une mobilité interrégionale aux apprenants wallons, bruxellois et flamands et dispose d’un outil de matching, Stage+, co-financé par l’OFFA, ses gouvernements de tutelle et le Plan de relance de la Wallonie. Stage+ permet aux entreprises formatrices de déposer des offres de stages pour tenter de trouver leurs prochains talents et aux apprenants de postuler directement auprès de ces entreprises.

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« Notre défi ? Continuer à crédibiliser le système comme une alternative positive vers la réussite professionnelle. Comme le précise Alt+, la marque alternance, fondée par l’OFFA et soutenue par ses ministres de tutelle, l’alternance, c’est plus de pratique, plus d’expérience, plus d’autonomie, bref, plus de réussite ! L’alternance, ce n’est pas la chute avant le précipice comme le pensent encore de nombreux parents. Il n’y a pas de doute, on peut réussir sa vie professionnelle avec l’alternance », conclut Alain Goreux.

Alain Goreux, Directeur général de l’Office francophone de la formation en alternance.
Alain Goreux, Directeur général de l’Office francophone de la formation en alternance.

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