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« Chez TADA, je vois l’impact direct de mon travail »

Arrivé chez TADA il y a sept ans après une carrière dans le secteur privé, Pieter De Witte a repris le flambeau de Sofie Foets, la fondatrice de l’ASBL qui a pour moteurs l’intégration et la formation de jeunes bruxellois issus de quartiers fragilisés. C’est la mission sociale concrète et l’impact tangible des actions des équipes sur le terrain qui résonnent le plus en lui dès ses premiers mois.
Par Florence Thibaut
Temps de lecture: 3 min

Après un début de carrière dans la consultance, Pieter De Witte a rejoint le secteur associatif, sans regret.
Après un début de carrière dans la consultance, Pieter De Witte a rejoint le secteur associatif, sans regret.

Comment avez-vous commencé votre parcours professionnel ?

Je suis économiste de formation sorti de la KU Leuven. C’est une filière où on vient vous chercher après, voire pendant, les études. Schématiquement, on choisit entre les secteurs de la banque ou de la consultance. J’ai choisi le deuxième. J’ai démarré chez Unisys, puis j’ai passé des années chez PwC. Je voyageais beaucoup, c’était super intéressant. J’y ai acquis beaucoup de compétences précieuses. Pendant toutes ces années, je me suis, régulièrement posé les questions ‘est-ce que j’ai envie de la prochaine promotion ?’ et ‘est-ce que j’ai encore envie d’être ici dans trois ans’ ? À un moment donné, la réponse à ces deux questions était : ‘non’. Et j’ai commencé à chercher autre chose.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre votre association actuelle ?

Je voulais rejoindre un projet avec un impact social direct important et mesurable, ainsi qu’une structure avec une efficacité organisationnelle et économique. Je suis tombé sur TADA, qui alliait les deux, un peu par hasard, lors de mes recherches. En janvier 2017, je commençais ma mission de directeur des opérations. Je pense que cela aurait sans doute moins bien fonctionné dans d’autres associations. J’avais besoin d’une problématique avec des solutions identifiées. Je voyais clairement un rôle pour moi et des choses à faire. Quand je suis arrivé, l’association existait depuis près de quatre ans et était en pleine phase de croissance. L’équipe comptait alors un peu plus de dix personnes.

Qu’est-ce qui vous plaît aujourd’hui dans votre fonction ?

C’est vraiment l’impact qui fait la différence pour moi. Je gagne moins bien ma vie qu’avant et je travaille sans doute davantage que par le passé, mais je reçois des retours extraordinaires d’élèves, de parents ou d’alumni. Je fais des rencontres très enrichissantes. Cela donne beaucoup de sens et d’énergie et cela me pousse à continuer. Beaucoup de jeunes voient TADA comme une famille. L’ASBL est présente dans leur vie pendant des années. Par la suite, devenu CEO, j’ai contribué à structurer les activités et je continue à le faire, c’est très stimulant intellectuellement. TADA n’est plus une start-up, mais une scale-up. Mon rôle a évolué en même temps que l’organisation et ses projets. Je suis poussé vers le haut par mes équipes

TADA en chiffres

● 2012- 2013 : La première rentrée scolaire

● Environ 2100 jeunes suivis depuis le départ

● Près de 250 partenaires mobilisés par an

● 5 écoles du week-end

● 38 ETP et 3000 bénévoles par an

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